mardi 25 janvier 2011

Violence à l’école

La violence à l’école me fait peur, toute petite déjà quand j’étais en maternelle je détestais la récréation car j’étais souvent le souffre douleur des autres enfants car je ne savais pas me défendre, que j’avais peur des coups et que ma timidité m’empêchait de dire quelque chose.
Lorsque j’apprends maintenant que mon fils de 5 ans a participé à une bagarre à l’école cela m’horrifie, je l’ai récupéré avec une balafre sur la joue car il avait reçu un coup de bâton. Le commanditaire s’appel M……. il aurait proposé à des enfants de grande section d’aller se bagarrer contre les enfants de moyenne section. J’ai demandé à mon fils pourquoi vouloir violenter des enfants plus petits que lui ? Pourquoi se bagarrer ? Pourquoi vouloir faire du mal aux autres ? Il m’a répondu : « et bien par ce que M…… nous l’a demandé, mais je n’ai pas fait beaucoup la bagarre, juste un petit peu mais je sais qu’il ne faut pas le faire».
Alors pourquoi ? Pourquoi cette violence gratuite, une semaine avant, mon fils avait reçu un coup de poing dans le ventre par ce fameux M….. Je suis allée voir la directrice qui m’a expliqué que cet enfant avait de gros problèmes comportementaux et que les parents avaient été convoqués.
La directrice m’a expliqué aussi qu’il était difficile à 5 ans de faire la part des choses entre le besoin de faire comme les autres, le désir de faire parti du groupe, le challenge de braver l’interdit et avoir son propre jugement et dénoncer les actes malveillants des ses camarades.
Je répète régulièrement à mon fils que la violence c’est affreux, que l’on obtient rien par la violence, qu’il est plus important de communiquer lorsque l’on n’est pas d’accord plutôt que de frapper, et de ne pas faire aux autres ce que l’on ne veut pas que l’on nous fasse.
La violence me fait peur car il n’a que 5 ans, comment cela se passera en primaire ?

7 commentaires:

  1. Luna, c'est super dur, mais, comment te dire ça, ton fils, il a sa propre violence, elle est normale, tu dois lui apprendre à la gérer et à la contrôler (même si le cerveau n'est mature qu'à 20 ans hein...) mais surtout surtout pas à en avoir "peur", ors ta peur à toi, il risque de la sentir...
    De mon humble avis, il vaudrait mieux qu'il sente ta colère que ta peur :-)

    Bon, à part ça... Tu viens à la sortie ? ;-)

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  2. Un enfant avec de "bonnes bases", une idée claire du bien et du mal, se rend vite compte, surtout quand il en a fait une amère expérience, que suivre le mauvais exemple, le meneur violent, n'est pas bon pour lui. Les parents peuvent, sans interdire ni juger hâtivement, donner leur avis sur les copains...

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  3. Moi j'ai qu'une trouille c'est que mon fils devienne une "petite frappe". A la maison il n'y a aucune violence, ni corporelle, ni dans les mots. Quand on est pas contents, on explique, on punit, on isole un moment pour reflechir.
    Mais je sais aussi que c'est un petit gars qui aime la bagarre pour de faux. et je ne sais pas trop comment faire pour contrer ça. Régulièrement je demande à la maitresse s'il est correct vis à vis des autres. Je me rassure de cette manière, et je continue d'être attentive.
    Et je donne aussi mon avis sur les copains. Et j'ai la chance que dans l'école à la récré, il y a des "responsables". Des grands qu'on peut aller trouver si on a un pb, si on voit un pb. Kiki connait le principe, et s'en sert.

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  4. ça a toujours été mon angoisse aussi. Je ne voulais pas de garçon pour cela, j'avais trop peur qu'il ressemble aux autres garçons qui aiment les jeux de bagarre et les armes.j'ai de la chance, mon Choupinet a toujours été en marge de tout ça, cela ne m'a pas empêchée d'avoir sans cesse peur qu'il ne prenne modèle sur les énervés de sa classe, car il faut dire qu'il n'a pas été gâté depuis sa grande section, il a toujours fait partie de la pire classe de l'école. Je me suis rassurée tous les ans en demandant et redemandant aux maîtresses s'il était sage et il l'était c'est son tempérament.Et, je n'ai jamais compris comment il faisait pour ne pas trop se faire ennuyer par les autres. L'entrée en sixième cette année n'a pas été de tout repos et mon Choupinet a eu fort à faire avec quelques garçons, il s'est imposé, s'est même battu je n'en revenais pas, mais maintenant il a fait sa place et tout va bien il est toujours aussi calme et non violent. Je ne pense pas que ton fils continue à se bagarrer il a essayé, il a été surtout entrainé je pense. S'il a été puni, il se rendra vite compte qu'il ne gagne rien à ce jeu là. Il faut juste qu'il comprenne que ce M. n'est pas fréquentable. Allez, parfois on est fortement déçu par nos enfants mais il faut savoir rebondir et aller de l'avant, il faut expliquer, faire la morale et tout va mieux ensuite.

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  5. Bonjour,
    Je suis une inconditionnelle du blogallet et le nom de ton blog m'a attiré.
    Je pense que ton inquiétude et légitime, on n'aime pas savoir que nos enfants se comportent ainsi, même si c'est inévitable ! Je pense que l'enfant a besoin d'expérimenter pour se construire ( même d'expériences négatives!). on a beau leur faire tous les discours possible, tant qu'ils n'ont pas vécu leur propres expériences ils ne peuvent pas les intégrer... Si ce qu'il a fait n'est effectivement pas correcte, ce n'est pas dramatique dans le sens où tu ne l'as pas laissé seul face à ça. Tu en as reparlé avec lui, tu as expliqué ce que tu penses, marqué ton désaccord, c'est essentiel c'est ce qui va l'aider à construire son échelle de valeurs. Cependant si la situation se répète, et si cela t'inquiète beaucoup, tu peux utiliser le support d'album pour faire passer ton message, souvent les livres parce qu'ils permettent une distanciation, nous touchent davantage (et les enfants y sont extrêmement sensibles) que les discours moralisateurs. Sur le thème tu peux lire avec lui le très bel album "la goutte de miel", je pense également à "brise cabane" histoire de comprendre la limite du : oui.
    Mais le plus important dans tout ça, c'est la parole libre et confiante qui circule entre ton fils et toi.

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  6. La violence est présente partout en maternelle et en primaire aussi malheureusement. L'an dernier j'ai monté un projet avec la classe de mon fils en bibliothèque sur ce thème en travaillant sur les mots pour éviter les gestes et les grossièretés. Cette année je recommence avec un projet dans la cour dont vous entendrez parler sur le blog dès qu'il se fera. Pour apprendre des jeux de cour aux enfants. En primaire il n'y a plus de jeux dans la cour. Cela multiplie la vilence verbale et physique pendant les récréations. Mais il ne faut pas baisser les bras. Parce que des parents comme vous et moi expliquent, refusent, argumentent éduquent, la violence recule face au respect ! Alors continuons à lutter pour eux et AVEC eux.

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  7. Merci pour vos conseils, nous vivons dans un monde tellement violent au quotidien que je veux vraiment faire comprendre à mes enfants que la violence n'arrange rien et que c'est atroce de vouloir faire du mal aux autres.
    Et je le répète "NE PAS FAIRE AUX AUTRES CE QUE L'ON NE VEUT PAS QUE L'ON NOUS FASSE"

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